STÉVEN COËFFIC

Muret et Poteau, Villa Noailles

Description

Dessin Préparatoire. Oeuvre originale, signée.

Technique

Encre de Chine.

Dimensions

30 cm x 40 cm

Ce dessin pourra être expédié à partir du 15 janvier 2026. Nous vous remercions de votre patience.

 

350,00

En stock

Description

Stéven Coëffic est designer.

Il conçoit et fabrique ses pièces en céramique dans son atelier à Belleville (Paris 20e), où il développe une pratique à la croisée du design et de l’artisanat.

Depuis 2020, il professionnalise son atelier autour de collections en auto-édition et de collaborations.
Chaque pièce est produite à la commande, numérotée et signée, alliant rigueur formelle et recherche conceptuelle.
Il expose régulièrement son travail (design parade, matter and shape, biennale émergence…) et enseigne dans plusieurs écoles, comme l’Ecole Duperré ou l’Institut des Arts Appliqués.

 

Artiste et designer, Stéven Coëffic conçoit et fabrique des pièces en céramique dans son atelier à paris.

Ses collections s’inspirent d’une recherche sur la «distraction fonctionnelle» et sont constituées d’objets (mobilier, luminaires) et d’œuvres (sculptures, bas-reliefs).

Cette recherche conceptuelle est complémentaire de sa pratique artisanale, puisque son répertoire de formes minimalistes est rendue possible par la maîtrise du moulage et de l’extrusion céramique. ses pièces sont produites à la commande, numérotées et signées.

Grâce à son expérience en conception et fabrication, stéven coëffic développe divers projets d’une même esthétique, dont la collection Noailles, récompensée par la mention spéciale du Jury au Prix Design Parade en 2022.

Designer

Stéven Coëffic est designer.
Il conçoit et fabrique ses pièces en céramique dans son atelier à Belleville (Paris 20e), où il développe une pratique à la croisée du design et de l’artisanat.
Depuis 2020, il professionnalise son atelier autour de collections en auto-édition et de collaborations.
Chaque pièce est produite à la commande, numérotée et signée, alliant rigueur formelle et recherche conceptuelle.
Il expose régulièrement son travail (design parade, matter and shape, biennale émergence...) et enseigne dans plusieurs écoles, comme l’Ecole Duperré ou l’Institut des Arts Appliqués.

Contexte

Philosophie et vision du design

Quel a été votre parcours pour devenir designer ?

Je suis diplômé de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, section design objet, option céramique, avec les félicitations du jury. Durant mes études, j’ai été lauréat de la bourse de la Fondation Bettencourt Schueller – Chaire « innovation & savoir-faire » et me suis formé aux techniques professionnelles de moulage à l’atelier de sculpture Salvy, que j’ai assisté pendant plusieurs années. Ce double parcours, à la fois conceptuel et technique, m’a permis de développer un profil polyvalent capable de dialoguer avec les savoir-faire et les enjeux du design contemporain. Après mes études, j’ai travaillé pour différents studios et institutions avant de fonder mon propre atelier en 2020.

Quel a été le déclencheur ?

Le déclencheur a été la rencontre entre mon intérêt pour le dessin, la céramique et le design. Observer le réel et le transformer en objet concret a toujours été au cœur de ma démarche. La céramique est devenue le médium parfait pour développer ma pratique du design.

Quel est le projet qui vous a fait connaître ?

La Collection pour la Villa Noailles lors du concours Design Parade en 2022, un véritable tournant. Elle a reçu le prix du jury et m’a permis de renforcer ma visibilité auprès des professionnels et d’ouvrir de nouvelles collaborations, notamment dans l’architecture d’intérieur.

Comment définiriez-vous votre philosophie de design ?
Je développe ce que j’appelle la « distraction fonctionnelle » : transformer des objets du quotidien en moments d’attention et de curiosité. Interrupteurs, poignées deviennent des expériences ludiques et poétiques, remplaçant l’automatisme par l’attention. Mon travail cherche à replacer l’objet standardisé au centre du regard et du geste.

Y a-t-il des designers (ou d’autres créateurs) qui vous inspirent particulièrement ? Pourquoi ?

Je m’inspire de Nathalie du Pasquier pour ses formes généreuses et minimalistes, et de Charlotte Perriand pour la poésie des gestes anodins. Je me sens également proche du mouvement Arts and Crafts, dans l’idée de réhabiliter le travail fait main et d’investir l’objet usuel pour donner un rôle à l’art dans la maison.

Quel est l’objet design qui, selon vous, a le plus marqué l’histoire ?

Pour moi, ce sont les maisons démontables de Jean Prouvé. Elles incarnent une démarche visionnaire où le design et l’ingénierie se rencontrent pour créer des objets à la fois fonctionnels, modulables et poétiques. Ces maisons ont marqué l’histoire du design par leur inventivité, leur souci du détail et leur capacité à réinventer notre rapport à l’habitat.

Comment définiriez-vous votre philosophie de design ?
Je développe ce que j’appelle la « distraction fonctionnelle » : transformer des objets du quotidien en moments d’attention et de curiosité. Interrupteurs, poignées deviennent des expériences ludiques et poétiques, remplaçant l’automatisme par l’attention. Mon travail cherche à replacer l’objet standardisé au centre du regard et du geste.

Votre processus de création

Quel est votre plus grand projet ?
Chaque projet est important à sa manière, mais ma collection « distraction fonctionnelle » reste emblématique car elle a cristallisé ma philosophie de design et ma pratique artisanale.

Pourriez-vous me parler d’un projet qui vous a posé un défi particulier et comment vous l’avez relevé ?
Le projet Collection Bordant pour Bob Carrelage en 2024 a été particulièrement stimulant. Il s’agissait de créer cinq carreaux en céramique, dont trois étaient fonctionnels – étagère, patère et bordure – tout en célébrant la matière et le geste artisanal. Le défi résidait dans la répétition, tout en gardant de l’originalité. Chaque carreau trouvant sa place dans un équilibre esthétique et fonctionnel.

Comment abordez-vous un nouveau projet de design ? Quelles sont les premières étapes ?
Tout commence par l’observation et le dessin. Je scrute le réel et m’attache aux gestes quotidiens pour identifier ce qui peut être transformé. Ensuite, je passe à l’atelier pour expérimenter, façonner et émailler, en testant différentes solutions jusqu’à trouver l’équilibre entre forme, fonction et poésie.

Comment mesurez-vous le succès d’un design ?

Le succès réside dans la capacité de l’objet à créer un moment d’attention, à transformer un geste automatique en expérience consciente et agréable.

Quelle est la place de la recherche et de l’expérimentation dans votre processus créatif ?
C’est le cœur de mon travail. Je teste, je moule, je façonne, je répète, et chaque étape nourrit la suivante. L’expérimentation permet d’allier rigueur et singularité, et de trouver des formes inattendues qui résonnent avec le quotidien.

Quelles sont les étapes clés de votre processus, de l’idée initiale au produit final ?

  1. Observation et dessin
  2. Expérimentation à l’atelier
  3. Façonnage et moulage
  4. Émaillage et finition
  5. Validation et production limitée, à la commande

Quelle est la valeur à vos yeux des travaux préparatoires dans le travail des designers ?
Ils sont indispensables. Le dessin, le prototype, l’expérimentation sont autant de moments pour réfléchir, ajuster et inventer, avant de passer à la production.

Le futur du design

Comment voyez-vous l’évolution de votre métier dans les 5 à 10 prochaines années ?

Je crois à un design qui s’ancre dans le local, le fait main, avec un dialogue renforcé entre designers, artisans et institutions culturelles.

Comment le design peut-il contribuer à résoudre les problèmes sociaux ou environnementaux ?
En favorisant la production limitée, le design peut réduire la surproduction et reconnecter les usagers avec les objets. Il peut aussi rendre les gestes du quotidien plus conscients et agréables, en transformant l’utile en moment poétique.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui débute dans le design ?

Observez le réel, expérimentez, apprenez les savoir-faire et soyez attentif à la poésie du quotidien. Le design est un dialogue constant entre fonction, forme et sens.

Comment voyez-vous l’évolution de votre métier dans les 5 à 10 prochaines années ? Je crois à un design qui s’ancre dans le local, le fait main, avec un dialogue renforcé entre designers, artisans et institutions culturelles.

Y a-t-il un type de projet que vous rêveriez de réaliser ?
J’aimerais créer une cabane en céramique, un espace habitable pensé comme un objet sculptural où la matière et le geste quotidien se rencontrent, prolongeant ma réflexion sur la « distraction fonctionnelle » et le dialogue entre artisanat, architecture et design.

Certificat d’authenticité

THE ART DESIGN LAB collabore directement avec les designers et vous assure ainsi une garantie totale de l’authenticité et de la provenance de chaque œuvre.
Votre oeuvre vous sera adressée, accompagnée d’un certificat d’authenticité et d’une biographie du créateur.